Cet article est issu du Figaro Magazine.
La courte trêve aura duré sept jours. L’arrêt des combats aura permis la libération d’une partie des otages israéliens, qui avaient été enlevés et retenus à l’intérieur de la bande de Gaza par les terroristes du Hamas, en échange de prisonniers palestiniens.
À l’issue de cette parenthèse négociée via le Qatar, les hostilités ont repris dimanche dernier, à l’intérieur de l’enclave palestinienne, qui a subi un déluge de frappes aériennes suivi de tirs d’artillerie ciblant particulièrement la ville de Khan Younès. Le bilan est terrible. Selon les sources du ministère de la Santé du Hamas, près de 15.000 civils auraient perdu la vie dans la bande de Gaza. De son côté, Tsahal annonce plus de 400 militaires tués dans ses rangs depuis le début du conflit.
Un destin national?
Le chef d’état-major israélien, Herzi Halevi, est celui qui incarne aujourd’hui le visage de cette guerre. Traits tirés, mine fermée, il est omniprésent sur tous les théâtres d’opérations, communique beaucoup…