Des « professionnels » qui n’ont rien laissé au hasard avant de perpétrer l’indicible et de se volatiliser comme par magie. Quarante-huit heures après l’équipée sanglante menée mardi au péage d’Incarville (Eure) pour libérer Mohamed Amra, lors de laquelle deux agents pénitentiaires ont été tués et trois autres gravement blessés, le commando restait jeudi après-midi introuvable. Lancée dans une course contre-la-montre, la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) a lancé quelque 350 policiers aux trousses des fuyards. « Ils avancent très bien », a affirmé Gérald Darmanin, jeudi matin, sur France 2.
La veille, devant l’Assemblée nationale, le premier ministre avait lancé à celui que l’on surnomme « la Mouche » et à ses complices : « Nous vous retrouverons et nous vous punirons. » Selon nos informations, rien ne permettait cependant jeudi d’envisager un dénouement rapide. Une perquisition a eu lieu mercredi à Évreux (Eure) dans le cadre du dossier, sans que le détail…