Dans les travées désertes de l’immense bâtiment du Conseil de l’Europe, à Strasbourg, Jean-Noël Barrot scrute les imposantes arches en bois qui supportent la structure. Le ministre délégué chargé de l’Europe n’a toutefois guère le temps de visiter les 64.000 mètres carrés du siège de cette discrète institution réunissant 46 pays.
Au côté de son ancien collègue Pap Ndiaye, qui représente désormais la France au sein de l’organisation, Jean-Noël Barrot doit signer ce 22 avril une contribution volontaire de 875.000 € visant à soutenir plusieurs plans d’action et notamment celui destiné à reconstruire l’Ukraine. Nommé à son nouveau portefeuille en février, l’économiste de 40 ans a hérité d’un secteur central, quelques mois à peine avant les élections européennes : « J’ai très vite été saisi par la gravité de la situation internationale et par la menace que fait peser sur l'Union européenne (UE) le fantasme impérialiste de Vladimir Poutine », confie-t-il au Figaro.
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Une nomination sous la tutelle…