Les manifestations propalestiniennes se poursuivent depuis plusieurs semaines aux États-Unis, au sein d’un pays où le soutien américain à Israël est solidement ancré. Au cours d’un événement en présence de donateurs, Donald Trump s’est félicité de l’action de la police de New York qui a délogé les manifestants propalestiniens de l'université Columbia début mai, dans des propos relayés par le quotidien américain Washington Post.
Mais le candidat républicain a surtout pris un engagement devant son auditoire, en affirmant que s’il remportait la course à la Maison Blanche contre Joe Biden (mardi 5 novembre), il expulserait des États-Unis les étudiants étrangers manifestant en soutien à la Palestine. «Tout étudiant qui manifeste sera expulsé du pays, a-t-il affirmé le 14 mai. Il y a beaucoup d'étudiants étrangers. Dès qu'ils entendront cela, ils se comporteront bien.»
Et, relancé par un donateur sur d’éventuels accès de ces manifestants à des postes de pouvoir dans le futur, Donald Trump a assuré vouloir vaincre «cette révolution radicale». «Si vous me faites élire, nous allons faire reculer ce mouvement de 25 ou 30 ans », a-t-il lancé.
En revanche, il s’est montré plus hésitant concernant sa position sur l’offensive israélienne à Gaza. «Finissons-en... revenons à la paix et arrêtons de tuer des gens», s’est-il contenté de répondre. Il a toutefois soutenu le droit d'Israël à poursuivre «sa guerre contre le terrorisme».