C'est grave docteur ? Trop faciles en préparation l'an dernier, avant le crash à la Coupe du monde, les Bleus avaient choisi des adversaires relevés pour monter en puissance avant les JO de Paris (26 juillet-11 août). Trop relevés ? En tout cas, ils ont payé pour voir. Leurs failles ont sauté aux yeux. Après deux victoires en trompe-l’œil pour commencer, contre une (très) faible Turquie (96-46) et une Allemagne en claquettes (90-66), les joueurs de coach Collet ont cédé face à ces mêmes Allemands (65-70), puis contre la Serbie (67-79), le Canada (73-85) et l'Australie (82-83). Quatre à la suite. «On a montré de mauvaises choses, inquiétantes», reconnaît Nicolas Batum, relevant que l'équipe de France «a zéro confiance, zéro acquis». «On n'est pas rassuré, on n'a pas été bon», assène Vincent Collet. Inquiétant, c'est clair.
Les manques sont évidents. Et notamment dans la construction, la création, le mouvement de la balle. Le jeu, en somme. Les Bleus perdent trop de ballons pour…