Guerre au Proche-Orient : les rebelles houthis crient vengeance après la mort de leur "Premier ministre" dans des raids israéliens
Ils promettent de répliquer. Les rebelles houthis au Yémen ont promis, samedi 30 août, de se venger après la mort de leur "Premier ministre", tué dans des frappes israéliennes sur la capitale Sanaa plus tôt cette semaine. "Nous promettons à Dieu, au cher peuple yéménite et aux familles des martyrs et des blessés que nous nous vengerons", a déclaré Mehdi al-Machat, chef du Conseil politique suprême, dans un message vidéo sur Telegram. "Des jours sombres vous attendent", a-t-il ajouté, s'adressant à Israël.
Il s'agit du plus haut responsable politique connu des houthis à avoir été tué dans de tels raids depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Plusieurs blessés dans les frappes
Un communiqué de la "présidence" des Houthis a annoncé la mort d'Ahmad Ghaleb al-Rahwi et de plusieurs de ses ministres "dans l'agression menée jeudi par l'ennemi israélien alors qu'ils étaient en réunion à Sanaa". Selon le texte, cité par leur chaîne Al-Massirah, "plusieurs de leurs collègues ont été blessés, certains grièvement". Les rebelles avaient fait état de frappes jeudi sur Sanaa, sans préciser les cibles. L'armée israélienne avait elle indiqué avoir bombardé une "cible militaire" dans la capitale yéménite.
Israël mène depuis des mois des frappes contre des cibles des Houthis au Yémen en riposte aux tirs de missiles et de drones des rebelles contre le territoire israélien, la plupart interceptés par l'armée. Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis affirment lancer ces attaques en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza, en proie à la guerre déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.