Coralie Fargeat, la nouvelle coqueluche française de Hollywood

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Outre ses récompenses à Cannes et à Hollywood, The Substance, deuxième long-métrage de Coralie Fargeat (ici, le 15 février, à Londres) a amassé plus de 80 millions de dollars au box-office. Mike Marsland/WireImage/Getty Images

PORTRAIT - Nommée cinq fois aux Oscars et repartie avec une statuette, sa fable horrifique The Substance a percé bien des plafonds de verre et consacré une cinéaste acharnée.

Le 2 mars dernier, la cérémonie des 97e Oscars s’ouvrait sur une vision peu commune : le maître de cérémonie, Conan O’Brien, fendant et émergeant du dos de Demi Moore puis plongeant la main dans ses chairs pour repêcher sa chaussure. Un pastiche d’une des scènes de The Substance  de la réalisatrice française Coralie Fargeat, portrait d’une star vieillissante qui se crée une version de soi encore plus jeune et plus belle pour prendre sa revanche sur la dictature du jeunisme à Hollywood. Pouvait-on rêver meilleur hommage et visibilité ? Cette séquence, les cinq nominations récoltées par le film, reparti avec l’Oscar du meilleur maquillage, consacrent la cinéaste de 48 ans qui s’est donnée corps et âme pour son film, qui a mené avec Emilia Perez  de Jacques Audiard la vague tricolore aux Oscars. Un exploit pour un film d’horreur, genre généralement boudé par l’Académie américaine du cinéma.

« Je suis portée par l’adrénaline. C’est extrêmement excitant de vivre tout ça », confiait…

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