Basket : pourquoi Kenny Atkinson ne fait pas partie du nouveau staff des Bleus
Nouveau sélectionneur, nouveau staff. Fraîchement nommé à la tête des Bleus, en lieu et place de Vincent Collet, Freddy Fauthoux s'est entouré d'un staff tout neuf. «Je cherchais d'abord la complémentarité, il faut aussi beaucoup d'humain», a-t-il expliqué ce mercredi, en conférence de presse. En compagnie d'Alain Contensoux (Directeur Technique National), Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) et Boris Diaw (General Manager du Team France Basket), le nouveau patron de l'équipe de France a porté son choix sur Laurent Vila et Bryan George pour l'épauler en tant qu'adjoints, ce dernier ayant officié comme analyste vidéo jusqu'ici. Il ne sera d'ailleurs pas disponible pour les fenêtres de février et novembre en raison de son engagement à Atlanta.
Joseph Gomis hérite quant à lui d'un rôle d'assistant en charge du développement personnel, tandis que Maxime Chiron officiera en tant que coordinateur vidéo. Premier assistant de coach Collet sur les dernières campagnes, Pascal Donnadieu aidera la sélection dans un costume de consultant. «C'était important d'avoir un relais avec ce qui s'est passé ces dernières années, qui a du recul, il ne sera pas sur les bancs de touche», a indiqué Fauthoux.
Il s'est rendu compte que ce n'était pas compatible.
Alain Contensoux, Directeur technique national
Quid de Kenny Atkinson ? Membre du staff tricolore l'été dernier, à Paris 2024, et a priori très apprécié par les joueurs, le technicien américain de 57 ans était fortement pressenti pour continuer à travailler auprès des Bleus. En fait, certains l'ont même un temps imaginé au poste de numéro 1. Hypothèse qui est devenue concrètement impossible à partir du moment où celui qui a longtemps joué en France (Montpellier, Golbey-Épinal, Mulhouse, Nantes, Évreux) et officié en tant qu'adjoint à Paris (2004-06) a été nommé à la tête des Cleveland Cavaliers, en NBA. Quoique, Atkinson n'a en fait jamais été dans la course à la succession de Collet, sachant que la fédération. «a souhaité se concentrer sur un coach français», comme l'a rappelé Alain Contensoux mercredi.
Ce poste de «head coach» dans l'Ohio n'est toutefois pas incompatible avec un rôle d'assistant en équipe de France sur le papier. Dans l'esprit de l'intéressé, si. «Kenny souhait prolonger l'aventure et on l'a apprécié. Il est coach de Cleveland. Il s'est rendu compte que ce n'était pas compatible et il a dû se résoudre à se retirer de ce projet», a explicité Alain Contensoux ce mercredi, glissant au passage avoir reçu de «nombreuses candidatures sur des postes d'assistants, de très bons candidats», citant par exemple le pivot champion d'Europe en 2013 Alexis Ajinça.
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Deuxième chance pour Atkinson en NBA
Kenny Atkinson, lui, a désormais d'autres priorités, lui qui va vivre sa deuxième expérience comme numéro 1 en NBA après Brooklyn. Il avait d’ailleurs pensé à un certain... Vincent Collet pour intégrer son staff chez les Cavaliers, ce qui n’aurait pas été pour déplaire à l’intéressé. Les dirigeants de Cleveland avaient toutefois d’autres idées en tête...