Le crime avait ému et horrifié toute la France. Dans la soirée du 14 octobre 2022, le corps sans vie de la petite Lola était retrouvé dans une malle en plastique, déposée dans la cour intérieure de la résidence du 19^e arrondissement de Paris où la fillette de 12 ans vivait avec ses parents, gardiens d’immeuble.

Lola avait disparu quelques heures plus tôt alors qu’elle rentrait à pied du collège Georges-Brassens, situé à seulement 50 mètres du domicile familial. Une Algérienne de 24 ans, Dahbia Benkired, avait rapidement été interpellée avant d’être mise en examen pour « meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans ». Elle est soupçonnée d’avoir entraîné l’enfant jusqu’à l’appartement de sa sœur, situé dans le même immeuble que les parents de Lola, dans lequel elle était hébergée occasionnellement. La suspecte, en situation irrégulière, était par ailleurs visée par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Deux ans après les faits, la mère de Lola, Delphine, nous a reçus à son domicile, dans le Pas-de-Calais, dont elle est originaire. C’est la première fois qu’elle s’exprime dans les médias.

LE FIGARO. - Lors de la marche blanche organisée en la mémoire de Lola en novembre 2022, vous aviez dit que « le temps de la reconstruction sera long ». Deux ans après, où en êtes-vous ?