Et si les transports transformaient en cauchemar les Jeux olympiques à Paris l’été prochain? Et que notre pays devenait la risée du monde pour son incapacité à assurer des déplacements fluides pendant la grande fête du sport? À sept mois de l’événement, l’inquiétude grandit. Tout le monde a en tête le fiasco de la finale de la Ligue des champions Real Madrid-Liverpool en mai 2022, où une grève sur le RER B avait fortement perturbé l’acheminement des supporteurs au Stade de France, théâtre de scènes de chaos ce soir-là.
Aujourd’hui, le premier point noir concerne les transports en commun. «On voit mal comment la RATP et la SNCF pourraient faire rouler 15 % de métros et de trains en plus pour absorber les 15 millions de voyageurs attendus aux Jeux olympiques et paralympiques alors que les deux entreprises n’arrivent pas aujourd’hui à délivrer un service correct aux Parisiens», estime Yves Crozet, spécialiste des transports.
Et la multiplication récente des «bugs» dans le métro et le RER fait…