Guerre Hamas-Israël: l’Europe peine à se faire entendre et manque de leviers pour obtenir un arrêt des combats

Rarement la voix de l’Europe aura été aussi inaudible au Moyen-Orient. Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, toutes ses tentatives d’apaisement ont été dissoutes dans le brouillard de la guerre. Bloquées d’un côté par l’absence de contacts directs avec le Hamas et le Hezbollah, bras armés de l’Iran dans la région, classés organisations terroristes par l’UE. Étouffées de l’autre par le jusqu’au-boutisme de Netanyahou et la force de la légitime défense après les attentats barbares du 7 octobre. Plus à l’aise dans la diplomatie que dans l’usage des armes, l’Europe ne peut évoquer la question politique du «jour d’après» alors que la phase militaire de la guerre n’est pas achevée. Même les États-Unis n’ont pas réussi à modérer les ardeurs de l’armée israélienne à Gaza… Les pays occidentaux dans leur ensemble sont dépourvus de leviers diplomatiques et politiques efficaces pour pousser à une résolution effective du conflit.

Si l’Europe est effacée, elle qui avait mis de longs jours…

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