Pour un artiste de cette notoriété, c’est suffisamment rare pour être signalé. Sur Ticketmaster, les billets pour la tournée de Michel Polnareff sont désormais soldés jusqu’à 30 %. Cette promotion s’applique dès son premier Zénith à Caen attendu le 6 mai prochain. À Caen, Bordeaux, Lille, Toulouse, Pau, Rouen, Orléans, Epernay, Le Mans, Marseille, Brest, Angers, Dijon, Amiens, Nantes, Rennes ou encore Lyon, la catégorie or passe ainsi de 120 à 84 euros, la catégorie 1 de 90 à 63 euros, la catégorie 2 de 70 à 49 euros. La dernière catégorie reste au prix inchangé de 50 euros. À Paris, les prix de son concert du samedi 14 juin à l’Accor Arena ont également été ajustés. La catégorie or reste à 130 euros. La catégorie suivante passe de 90 à 63 euros, la suivante de 70 à 49 euros et la dernière reste à 50 euros.
Quelques tarifs ont néanmoins pu être préservés. Notamment ceux pour applaudir Michel Polnareff en Suisse, en Belgique et dans les festivals. C’est le cas du 15 avril, où il se produira au Printemps de Bourges avec Barbara Pravi et du 1er août à la Foire aux vins de Colmar.
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Deux ans seulement après la dernière tournée
Cette baisse des prix des places a plusieurs explications. Le nouvel album de Michel Polnareff baptisé Un temps pour elles qui devait être dans les bacs avant Noël sortira le 25 avril, soit après le début de sa tournée. Les Français n’ont pas encore ses nouvelles mélodies dans le creux de l’oreille. En 2007, son grand retour sur scène après 34 ans d’absence avait été un évènement national. Depuis, Michel Polnareff a multiplié les concerts. À chaque fois, l’effet « retour » s’émousse et c’est normal. La dernière tournée qui était déjà un tour de chant avec tous ses best-of date d’il y a seulement deux ans. Ceux qui voulaient entendre les nombreux tubes de ce génie musical dont Goodbye Marylou, L’Amour avec toi, Je suis un homme, Le Bal des laze l’ont déjà fait.
À cela s’ajoutent les retours de spectateurs déçus. Avec l’offre très importante d’artistes sur les routes, les Français ont l’embarras du choix pour choisir leurs concerts et leur portefeuille n’est pas extensible. Dans ce contexte, l’attitude de l’artiste aussi génial soit-il, complique les choses. Il se tire lui-même une balle dans le pied en refusant catégoriquement de répéter. Il y a deux ans, les premiers concerts, dont celui à Nice, avaient été une répétition en direct. Pourquoi pas, mais les spectateurs auraient sans doute préféré payer moins cher. À Bercy, un peu plus tard, les spectateurs avaient découvert que la scène centrale sur laquelle il chantait, avait été bloquée. Elle ne tournait plus à 360 degrés car cela lui causait des vertiges. Tant pis pour ceux qui avaient des places du mauvais côté et n’ont vu toute la soirée que Polnareff de dos.