Samuel Paty : après le procès des mineurs, le procès des adultes

Quatre ans après l’attentat perpétré contre Samuel Paty par le terroriste islamiste, Abdoullakh Anzorov, abattu quelques minutes après les faits par la police, la cour d’assises spéciale de Paris va juger, du 4 novembre au 20 décembre, huit adultes - sept hommes et une femme - soupçonnés d’être impliqués à des degrés divers dans l’assassinat de l’enseignant de 47 ans. Deux amis de l’assaillant devront répondre de « complicité d’assassinat terroriste ». Les six autres comparaîtront pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Parmi eux figurent Brahim Chnina, le père de la collégienne qui avait affirmé que Samuel Paty avait demandé aux élèves musulmans de quitter sa classe avant de montrer les caricatures de Mahomet, et Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste. Le 27 septembre, les avocats de ce dernier ont tenu une conférence de presse lors de laquelle ils ont annoncé qu’ils plaideraient l’acquittement. 

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