Mains croisées sur les genoux dans sa loge au Théâtre des Nouveautés, foulard élégant autour du cou, Gérard Darmon évoque la mort de Michel Blanc. « J’avais juste joué un sketch avec lui et Jean-Michel Ribes il y a longtemps… Ça vous remet face à la fragilité de la vie », confie-t-il. « Gérard est hypersensible, il peut être très touché », observe Ladislas Chollat, qui le dirige dans Une situation délicate, d’Alan Ayckbourn. Dans deux heures, l’acteur montera sur scène pour camper le mari de Clotilde Courau et l’amant d’Elsa Rozenknop. « II capte tout, il a des antennes comme Robert Hirsch, assure Ladislas Chollat. Il est malléable, facile à diriger une fois qu’il a compris les choses. Il a le sens du plateau et des autres, c’est un peu le papa dans l’équipe, il n’hésite pas à prodiguer des conseils. »
« Sur un plateau, il n’y a pas d’états d’âme, reprend Gérard Darmon. On se vide la tête, on doit rentrer disponible. Avec cette comédie, je…