Mondiaux de ski alpin : terrible désillusion pour Clément Noël sur le slalom

Mondiaux de ski alpin : terrible désillusion pour Clément Noël, qui abandonne l’or sur le slalom

Clément Noël rate la médaille en Autriche. Leonhard Foeger / REUTERS

Impérial en première manche à Saalbach, le champion olympique de Pékin a enfourché au moment de jouer la médaille d’or. Le ski alpin français termine ces Mondiaux sans médaille.

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Si près du graal... Très attendu, Clément Noël visait un premier titre mondial sur le slalom ce dimanche à Salbaach (Autriche). Vainqueur impérial de la première manche, le champion olympique 2022 s’élançait en dernier lors de la seconde pour décrocher la médaille d’or mais il a enfourché, sortant de piste et anéantissant toutes ses chances de sacre. Un sacre qui est revenu à Loïc Meillard, titré devant le Norvégien Atle Lie McGrath (+0.26) et l’Allemand Linus Strasser (+0.52). Le Suisse décroche sa troisième médaille dans ces Mondiaux après l’or en combiné par équipes avec Franjo von Allmen et le bronze en slalom géant.

Meillard avait bouclé la première manche avec 19/100e de seconde de retard sur Clément Noël, qui est parti à la faute, mais un petit matelas d’avance de 45/100e sur McGrath et 58/100e sur Strasser. C’est la première fois que la Suisse remporte le titre mondial en slalom depuis Georges Schneider en 1950 à Aspen (Colorado/États-Unis). Sur les onze titres mondiaux décernés pendant la quinzaine autrichienne, la Suisse en a remporté cinq (Meillard/von Allmen en combiné par équipes, Meillard et Camille Rast en slalom, von Allmen en descente et Marco Odermatt en super-G), pour un total de 13 médailles.

«Ce n’est pas une malédiction»

«J’ai envie d’être nulle part, c’est dur à accepter. Là c’est bis repetita (par rapport aux Mondiaux précédents) mais encore pire. Après, ça restera une expérience intéressante pour moi. J’ai tout donné, je fais une erreur et ça passe à rien, a réagi le Français de 27 ans, très déçu mais lucide au micro de La chaîne l’Équipe. C’est de ma faute, je n’ai pas été suffisamment bon pour remporter les deux manches. Je me précipite un tout petit peu, ça va tellement vite dans la tête. Ce n’est pas une malédiction sur les championnats du monde, c’est juste moi qui ne suis pas assez bon. Je suis triste de ne pas avoir réussi à gérer ça.»

Clément Noël manque ainsi de sauver le bilan dans ces Mondiaux du ski alpin français qui restera vierge, sans aucune médaille, une première depuis 2003. Autre Tricolore dans le top 10 à l’issue de la première manche, Steven Amiez a terminé 7e.