Les fulgurances locavores de Thomas Cabrol au fin fond du Tarn

Jadis, Josette vendait des vélos. Aujourd’hui, à 78 ans, elle cueille les « épices » de la Villa Pinewood. Autrement dit, elle arpente le causse et la Montagne noire avec (ou sans) le chef Thomas Cabrol afin d’y dénicher mille plantes et herbes qui vont relever ses menus en lieu et place de poudres exotiques. Vous l’aurez compris : à la Villa Pinewood, dans le Tarn, comme son nom ne l’indique pas forcément, on mange 100 % local.

Mis à part le sel, qu’il faut bien aller chercher à Gruissan (75 km à vol d’oiseau), et le vin, qu’on n’hésite pas à faire venir de bien plus loin, tout est garanti tarnais. Avant de goûter la cuisine de Thomas Cabrol et les accords de son épouse, Anne, un mot du « locavorisme ». De jeunes chefs ont compris voici quelques lustres qu’il était absurde de manger de la langoustine dans l’Aveyron et de l’aligot à Loctudy. Le concept s’est progressivement imposé, et il n’y a qu’à regarder les palmarès des guides pour comprendre que l’imprégnation territoriale…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous