Les unes après les autres, les compagnies maritimes s’inquiètent, déroutent leur trafic et décrètent la mer Rouge comme zone à risque. Lundi, un navire norvégien, le M/V Swan Atlantic, a été touché par un objet non identifié provenant des côtes yéménites, alors qu’il se trouvait au niveau de Hodeidah, l’un des territoires contrôlés par la milice houthiste.
Celle-ci a aussi revendiqué une attaque contre le MSC Clara, qui bat pavillon panaméen. Depuis un mois, le groupe, soutenu par Téhéran, menace le commerce dans cette étroite mer essentielle à l’économie mondiale. Officiellement, les houthistes ont prétendu ne s’en prendre qu’à des navires liés à Israël. En pratique, tous les bâtiments peuvent être pris pour cible. Le Swan Atlantic n’a aucun lien avec l’État hébreu, selon son armateur.
Des moyens militaires
Arrivé en Israël lundi, avant de se rendre au Qatar puis à Bahreïn, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé son intention de mettre sur pied une coalition internationale pour sécuriser…