Correspondante à Bruxelles
C’est une présidence tournante à haut risque qui a débuté ce 1er janvier 2024. Après l’Espagne et avant la Hongrie, la Belgique a pris les rênes de l’UE pour six mois. Ce pays aura la tâche ingrate de parachever le bilan du mandat, celui qui sera présenté aux électeurs européens appelés aux urnes en juin 2024 pour élire les eurodéputés. Et la Belgique n’aura que trois à quatre mois utiles - au lieu de six - pour boucler tout ce qui peut l’être en raison de cette échéance électorale. Le premier ministre Alexander De Croo, membre de l’Open VLD - le parti libéral flamand - ne sous-estime pas les défis à relever. «Protéger nos citoyens, renforcer notre économie et préparer notre futur commun», énumérait-il fin 2023, dévoilant l’ambitieux triptyque de la présidence belge.
Pour l’heure, c’est plutôt l’embouteillage à Bruxelles. Pas moins de 150 textes sont en attente dans les tuyauteries de l’UE. Priorité sera bien sûr donnée à ceux qui présentent les plus forts enjeux…