L’incontournable poche de poitrine

En observant une veste, certaines personnes s’étonnent de voir une poche de poitrine. Est-on obligé d’en avoir une? Personne n’est jamais obligé de rien, mais c’est ainsi… depuis longtemps. Il faut remonter aux redingotes d’époque Napoléon III pour ne plus avoir ce détail.

À partir de 1860, on la trouve sur les paletots, les premières vestes. Un répertoire utilitaire, cherchant moins à flatter le corps. Sur des portraits de Bertie, futur Édouard VII, elle apparaît positionnée assez bas, très penchée, presque oblique, la main droite pouvant ainsi venir y loger lorgnon ou mouchoir. Son inclinaison facilite son accès. Si la pente est moins marquée de nos jours, tout au plus 2 centimètres, elle tarabuste les esprits chagrins.

«C’est ainsi.» Si l’entrée de cette poche était horizontale, par effet de perspective, on aurait l’impression qu’elle tombe. Par raffinement à l’italienne, une légère courbe est aujourd’hui appliquée. Les élégants y placent toujours un mouchoir de pochette ou des lunettes…

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