Les «Brics +», ces dix pays émergents qui défient l’Occident

C’est officiel. Depuis le 1er janvier, le groupe des Brics, constitué des cinq grandes puissances émergentes - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud -, compte désormais dix membres. Ils auraient même dû être onze puisque, à l’occasion de son 15e sommet, organisé fin août à Johannesburg, six nouveaux États avaient été admis, dont l’Argentine. Sauf qu’après son élection cet automne, le nouveau président argentin, Javier Milei, a annoncé qu’il ne souhaitait pas rejoindre le groupe, une décision formalisée vendredi dernier.

L’Argentine entend conduire une politique étrangère «alignée sur les démocraties occidentales», a justifié sa chef de la diplomatie, Diana Mondino, dans les colonnes du Figaro(lire nos éditions du 2 janvier). Les nouveaux admis sont en définitive l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Fort de dix membres, l’attelage change de dimension et va peser davantage dans la marche du monde.

La moitié de la population et un quart du PIB planétaire

Le doublement de l’effectif des Brics - qui n’a…

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