Après les rouleurs à l'honneur du premier contre-la-montre entre Foligno et Pérouse, place aux grimpeurs. Une distinction qui ne vaut pas pour Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), vainqueur jeudi et qui a porté son avance à 2'36 sur son plus proche poursuivant, qui s'appelle désormais Daniel Felipe Martinez (Bora-Hansgrohe). Le Slovène peut-il signer une troisième victoire sur ce Tour d'Italie dès la 8e étape, samedi 11 mai ? Avec lui, rien n'est impossible.
Seulement 152 kilomètres séparent Spoleto de Prati di Tivo, mais la difficulté est maximale d'après les organisateurs, qui attribuent cinq étoiles sur cinq à cette étape sans tronçon plat. Le décor de cette première explication au sommet : une ascension finale de 14,5 kilomètres à 7% de moyenne - avec des pointes à 12% - qui comporte vingt-deux épingles. Pour (presque tous) les coureurs, largement de quoi s'arracher les cheveux.