«Je préfère donner à ma paroisse plutôt qu’à l’État» : comment optimiser la transmission de son patrimoine
NOS CONSEILS - En France, les droits de succession pèsent lourd. Se tourner vers une association dite «d’utilité publique», comme un diocèse, peut permettre de réduire jusqu’à 100% la part versée à l’État. Tout dépend de votre situation familiale.
«L’Église a toujours été présente pour moi, dans les périodes heureuses comme dans les moments plus difficiles. Je voulais lui rendre la pareille.» Pour Georges, 75 ans, le choix du legs à son diocèse a été naturel. «Je n’ai pas d’enfant. J’ai l’esprit serein maintenant que tout est en ordre», ajoute ce paroissien de Courbevoie (92). Surtout lorsqu’il a appris que «100% de ce que je donnerai, reviendra au diocèse» car les legs en faveur d’un diocèse sont exonérés de toute taxe. «Grâce à l’accompagnement du service legs du diocèse, j’ai pu prévoir sereinement ma succession», se réjouit, de son côté, Éliane, 70 ans.
Isabelle Ousset, qui reçoit avec son équipe de huit bénévoles, les bienfaiteurs depuis plus de six ans pour le diocèse de Nanterre (92), a vu les legs «augmenter» ces dernières années. «À la fin des messes, nous croisons des personnes âgées mais aussi des couples plus jeunes qui viennent se renseigner car ils gèrent les affaires…