C’était il y a sept ans. Le 2 février 2017, un contrôle policier dégénérait dans le quartier de la Rose des Vents, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Dans la foulée de son interpellation, un jeune habitant d’Aulnay âgé de 22 ans, Théodore Luhaka, était pris d’un malaise au commissariat. Il était alors hospitalisé puis opéré en urgence pour une perforation rectale, l’interruption temporaire de travail (ITT) finalement retenue étant fixée à quinze jours.
Diffusée, la vidéo de son interpellation suscitait une vague d’indignation et des violences à Aulnay-sous-Bois, que le blessé tentait d’apaiser depuis son lit d’hôpital, en présence du président de la République de l’époque, François Hollande.
9 jours de procès pour qualifier la violence
À partir de ce mardi, trois policiers toujours en activité sont jugés devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour les événements de février 2017. Le premier, Marc-Antoine C., encourt 15 ans de réclusion criminelle pour un «coup violent de bâton télescopique de défense ayant entraîné une mutilation…