Brest : «Le PSG est l’un des quatre ou cinq favoris en Ligue des champions», juge Éric Roy

Des regrets : «On sort toujours de ces matchs face au PSG avec des regrets… Le premier but est malheureux et on a l’opportunité de revenir avant la mi-temps, avec un temps fort. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mon équipe dans l’état d’esprit mais on a manqué de réalisme dans les deux surfaces. Dans ces conditions, on ne peut pas exister face à une grande équipe comme le PSG. C’est un peu frustrant, le score est lourd, mais il faut être réaliste et on ne l’a pas été, la victoire du PSG est logique et méritée.»

De l’espoir pour le retour : «Si on peut imaginer gagner 4-0 au Parc (rires)… En plus d’imaginer marquer 4 buts, il faudrait ne pas en prendre. Ça parait mission impossible, mais on est concentrés pour se remobiliser en vue du prochain match vendredi, en championnat, on devra être performants pour faire un résultat. On veut exister dans cette Ligue 1.»

S’il craint la sortie de piste en C1 sur le plan mental pour la suite de la saison : «On a toujours pour ambition de remporter le prochain match, en l’occurrence en L1, on a cette perspective d’aller en demies en Coupe de France. Mais plus on a de compétitions mieux c’est pour se ménager une fin de saison excitante. Rien de pire que de ne pas avoir d’objectifs. C’est important, après si je redoute la fin de la C1, oui et non. On est tombés sur une très bonne équipe de Paris, et très réaliste, c’est dur d’être menés 0-2 à la pause. Il fallait être plus réalistes pour leur faire mal. C’est donc logique.»

J’ai dit à Luis Enrique que ça doit être un gros kiffe d’entraîner cette équipe et ces joueurs

Éric Roy

Vitinha : «On n’a jamais senti la supériorité numérique au milieu… Vitinha, Joao Neves, des joueurs de qualité incroyable, Fabian Ruiz aussi… Ça fait la différence. Quand tu tutoies le très haut niveau, Barcelone, ce soir, on se rend compte de la qualité de ces joueurs et j’ai dit à Luis Enrique que ça doit être un gros kiffe d’entraîner cette équipe et ces joueurs.»

Ludovic Ajorque : «Il est à l’image de l’équipe, pas trop récompensé… On a joué crânement notre chance, Ludo aurait mérité de marquer au moins un but. Après, pas de secret, il faut avoir le geste juste, la bonne passe, la maîtrise, on en a manqué ce soir. C’est malheureux mais le sport de haut niveau est cruel.»

Trop dur face aux gros, Barcelone, Real, Paris : «Oui mais il y a une logique c’est une équipe meilleure que la nôtre même si sur un match tu peux avoir un bon résultat. On peut rentrer sur un score de parité à la pause… Il y a un bon temps fort en début de seconde période mais on ne concrétise pas. On en prend deux qu’on doit éviter, dont le premier ou on reperd le ballon très vite, le deuxième on doit faire tomber avant, le troisième on manque d’agressivité dans le bon sens du terme».

Si le PSG fait partie des favoris pour la C1 : «Je pense que c’est l’un des quatre ou cinq favoris de la C1, je ne pense pas qu’ils sont inférieurs au Barca par exemple, ils n’ont pas grand-chose à envier à beaucoup d’équipes. Ils sont plus forts collectivement que l’an dernier. Jeu placé, jeu de transition, ils savent tout faire. Ils font partie des favoris. Il faut une grande équipe et de la réussite pour gagner, on verra ce que l’avenir leur réserve. Mais ils ne sont pas qualifiés (sourire)…»

Coups de pied arrêtés : «J’en avais parlé, il fallait être déterminés et on l’a été et on touche la barre sur un corner. C’est le genre de détail qui fait qu’un match tourne… Les petits détails qui font de grandes différences. Paris a maîtrisé mais on les a secoués par moments. Très talentueux mais aussi très solides.»

Propos recueillis en conférence de presse