Des tours de contrôle au gouvernement, c’est l’omerta qui règne. Où en sont les négociations avec les contrôleurs aériens ? Qu’ont-ils réussi à négocier en échange de la levée de leurs préavis de grève qui annonçaient un «jeudi noir» et menaçaient le week-end de l’Ascension ? En coulisses, tous les regards se tournent vers un seul et même acteur : le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA). Syndicat majoritaire des aiguilleurs du ciel, à 28%, il tire les ficelles des négociations avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et le ministère des Transports.
«Ils ont réussi à obtenir le fric qu’ils voulaient», argue-t-on chez un syndicat minoritaire. «Ils ont réalisé un sacré braquage», nous confie même une source, qui pointe «la toute-puissance du SNCTA». Si les discussions avec la DGAC ne sont pas encore terminées, un document transmis au Figaro vante «un très bel accord» avec le syndicat…