Enki Bilal: «Le chessboxing est l’excellence même»

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«Pour moi, le chess boxing a tout d’une discipline olympique!», déclare Enki Bilal. François BOUCHON/Le Figaro

ENTRETIEN - Passionné de football et d’athlétisme, l’auteur de «Bug» est aussi l’inventeur d’une nouvelle pratique mêlant les échecs et la boxe.

Artiste visionnaire à l’univers puissant et mystérieux, Enki Bilal n’a cessé de faire bouger les lignes. Celles aussi - on le sait moins - des terrains de football ou d’athlétisme qu’il fréquenta assidûment dans sa jeunesse, à Belgrade puis à Colombes et Paris. Pour l’auteur de Hors-jeu, les JO de Paris sont l’occasion d’un grisant retour aux sources. À 72 ans, Bilal cherche aussi à promouvoir le chessboxing, sport imaginé en 1992 dans Froid équateur, pratiqué depuis vingt ans dans le monde entier.

LE FIGARO. - Suivez-vous les Jeux de Paris actuellement?

Enki BILAL. - Bien sûr. C’est un événement hors du commun qui m’intéresse beaucoup. Mes livres le prouvent assez. J’aime profondément le sport et j’essaie de m’intéresser à tous les sports. J’aime beaucoup le hockey sur glace. Même si je n’ai jamais pratiqué, je comprends bien les enjeux. Et j’apprécie sa dramaturgie…

D’où vient votre passion pour le foot?

Gamin, à Belgrade, je jouais au football dans les cours ou les rues, juste comme ça…

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