«Rien ne justifie une telle agressivité envers la ministre», le patron du CNOSF défend Amélie Oudéa-Castéra

Amélie Oudéa-Castéra et David Lappartient à l’occasion de la cérémonie de vœux du président du CNOSF. Jonathan Rebboah / Jonathan Rebboah / Panoramic

Dans un entretien à L’Equipe, David Lappartient a apporté son soutien à «AOC», chahutée depuis l’élargissement de son ministère à l’Education nationale et à la Jeunesse.

David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) depuis juin 2023, a présenté ses vœux au monde sportif mardi. L’occasion d’échanger avec Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques, qu’il a tenu à défendre dans un entretien accordé à L’Equipe .

«Il y a eu peut-être des maladresses mais rien ne justifie une telle agressivité envers la ministre», clame David Lappartient en réaction aux nombreuses polémiques qui entourent «AOC» depuis l’élargissement de son ministère, la plupart liées à la scolarisation de ses enfants dans l’établissement privé Stanislas.

À la question de l’ajout d’un éventuel secrétaire d’Etat aux sports pour «épauler» la ministre, le président du CNOSF s’avoue «partisan d'un nombre de ministres assez resserré pour une efficacité de l'action», estimant qu’un «super-ministère» ne «semble pas une incongruité». «Dans toutes les relations que j'ai eues avec elle, j'ai vu une ministre qui connaissait ses dossiers, qui était efficace, qui avançait et avec qui c'était plutôt un plaisir de travailler, poursuit David Lappartient. Après, on est un peu des enfants de chœur à côté de l'Éducation nationale et des syndicats de l'Éducation nationale. Ce n'est pas le même monde.»