«Un drame évité de peu». Un adolescent de 14 ans a été interpellé après avoir provoqué un important accident de la route alors qu’il conduisait une voiture volée, sous l’empire de stupéfiants et évidemment sans permis, indique la gendarmerie de la Loire sur son compte Facebook. Il venait de griller la priorité à un autre véhicule conduit par un père de famille en présence de son fils de 7 ans à une intersection de la commune de Vougy, en banlieue de Roanne, samedi 16 août, précisent plusieurs sources proches du dossier au Figaro.
Deux autres mineurs, âgés de 14 et 15 ans se trouvaient dans la voiture volée. Les véhicules ont été fortement endommagés par le choc. Le père de famille a été hospitalisé pour une légère blessure au bras, tout comme le jeune chauffard. Les trois adolescents ont immédiatement pris la fuite après les faits, comme l’ont précisé des témoins aux gendarmes. Tous sont déjà connus des services de police et de gendarmerie. Après s’être cachés dans un champ voisin, les trois jeunes ont été repérés faisant du stop sur une route à proximité pour regagner Lyon, où ils avaient volé la voiture, une Skoda Octavia.
Passer la publicitéLe conducteur positif au cannabis
Deux des adolescents sont originaires de l’agglomération lyonnaise distante du pays roannais d’environ une heure. Le troisième avait fugué du foyer où il est placé à Saint-Étienne (Loire). Ils ont été interpellés par les gendarmes, qui avaient déployé un important dispositif de recherche, avec hélicoptère et maître-chien.
Les analyses toxicologiques ont permis d’établir que le jeune de 14 ans identifié comme le conducteur avait consommé du cannabis au moment des faits. Il n’avait pas marqué l’arrêt à la sortie d’un chemin, se faisant percuter par le Volkswagen T-Roc du père de famille. À l’arrière, son fils de 7 ans n’a pas été blessé.
À lire aussi Le «ghost rider» de la Loire qui filmait ses pointes de vitesse à près de 300 km/h identifié par les gendarmes
Placés en garde à vue, les trois jeunes ont reconnu les faits. Ils ont ensuite été remis à leurs familles, libres, en attendant la suite de la procédure, à l’issue de laquelle ils devraient être convoqués devant la justice des mineurs. L’enquête se poursuit désormais en région lyonnaise.