À moins d’un mois de l’élection présidentielle, le candidat républicain et ancien président Donald Trump concentre plus que jamais ses vives critiques contre les migrants illégaux qu’il accuse d’être des «criminels», aidés pour entrer sur le territoire américain par le laxisme de Joe Biden et Kamala Harris. Mais, le 7 octobre, l’ancien locataire de la Maison-Blanche est allé plus loin encore en associant à ce traditionnel discours antimigrants à des considérations génétiques.
«Beaucoup d'entre eux ont assassiné bien plus d'une personne, et ils vivent aujourd'hui heureux aux États-Unis», s'est-il exclamé le 7 octobre au micro de Hugh Hewitt, animateur d'une émission de radio conservatrice. «Vous savez, un meurtrier, je le crois, c'est dans ses gènes. Et nous avons beaucoup de mauvais gènes dans notre pays en ce moment».
«Bons» et «mauvais» gènes
Or ce n’est pas la première fois que Donald Trump utilise de tels arguments. À plusieurs reprises, il a qualifié d'«animaux» les immigrés…