En deux semaines, deux événements liés à la superstar américaine Taylor Swift ont été pris pour cible. Le premier, un atelier de danse de Southport en Grande-Bretagne, a été le théâtre d’une sinistre attaque au couteau commise par un mineur de 17 ans d’origine rwandaise, arrivé dans le pays en 2013. Trois fillettes fans de la chanteuse, âgées de 6 à 9 ans, ont été poignardées à mort, et une dizaine d’autres personnes ont été blessées. L’incarcération du suspect, dont l’identité a été dévoilée tardivement, n’a pas suffi à apaiser les foules britanniques, marquées ces dernières années par une recrudescence d’attaques au couteau : de violentes émeutes ont paralysé le Royaume-Uni, lors desquelles ont été arrêtés des pères de famille inconnus de la justice et issus de classes populaires, mais aussi des militants d’ultra-droite et des délinquants notoires.
Le second, un concert de l’artiste de 34 ans qui devait avoir lieu à Vienne, en