«Une question de souveraineté» : comment la gauche compte taxer les expatriés fiscaux

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«Une question de souveraineté» : comment la gauche compte taxer les expatriés fiscaux

Lucie Castets, candidate du NFP pour Matignon, flanquée du premier secrétaire du PS Olivier Faure et de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier, lors d’une visite de l’usine Duralex de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) mercredi. GUILLAUME SOUVANT / AFP

«Il faut que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis», a asséné la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de premier ministre.

Sur le volet de la fiscalité, le Nouveau Front populaire a démontré ces dernières semaines une inventivité presque sans limite pour taxer les Français. Entre le rétablissement de l'ISF, le renforcement de l'impôt sur l'héritage, ou encore la création de 14 tranches d'impôt pour alourdir la fiscalité des plus aisés, les idées ne manquent pas. Et si ce n’était pas suffisant, Lucie Castets a - le week-end dernier - sorti de son chapeau une nouvelle piste pour garnir un peu plus la fameuse «grande réforme fiscale» voulue par la gauche. Dans un entretien à La Tribune Dimanche, la candidate au poste de premier ministre du NFP a estimé qu’il fallait «que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis», disant y voir «une question de souveraineté». Concrètement, il s’agirait de faire payer aux quelque 2,5 millions de Français installés à l’étranger la différence entre les impôts acquittés dans leur pays de résidence et ceux qu'ils auraient payé s'ils vivaient en France.

Si cette idée d’«impôt universel» a déjà été évoquée par 

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