Comment l’italien Calzedonia a révolutionné la lingerie

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Une success story que les banques italiennes voudraient faire entrer en Bourse. Reynaud Julien / Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA

DÉCRYPTAGE - L’entreprise fondée en 1986 s’est imposée comme un des grands succès du capitalisme italien de ces trente dernières années. Mais le modèle qu’a imposé son créateur, Sandro Veronesi, semble marquer le pas.

Jusqu’où montera Calzedonia, rebaptisé il y a peu Oniverse, anagramme du patronyme de son fondateur, Sandro Veronesi. Cette formidable réussite entrepreneuriale typique du capitalisme vénitien est celle de cet entrepreneur de 65 ans qui a créé l’entreprise en 1986. Il revendique haut et fort un positionnement socialement responsable très en vogue. Oniverse a réalisé 3,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, dont 62 % hors d’Italie.

Sandro Veronesi a révolutionné le commerce européen des sous-vêtements. Sur un marché très fragmenté avec des magasins multimarques, il a adopté un modèle intégré, avec une entreprise présente sur toute la chaîne - conception, fabrication, distribution - et capable de dégager de très fortes marges.

Une réseau de distribution mondial

Cette véritable machine à cash a servi à développer un réseau de distribution mondial de plusieurs marques spécialisées, avec pas moins de 5644 boutiques dans le monde à fin 2023, dont près de 2200 franchisés. Sandro Veronesi a aussi multiplié les incursions…

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