Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Pour la première fois, depuis l'assassinat de Mehdi, son petit frère de 20 ans, Amine Kessaci, connu pour sa lutte contre le narcobanditisme, prend la parole dans les colonnes du Monde. "Je dirai, je répéterai, que Mehdi est mort pour rien. Je dirai la violence du narcotrafic, son emprise. Je dirai la lâcheté des commanditaires des crimes", clame le jeune homme dans une tribune publiée dans la matinée, mercredi 19 novembre.
Un appel à agir
Touché par balle jeudi par un commando en pleine rue à Marseille (Bouches-du-Rhône), Mehdi Kessaci est le deuxième frère d'Amine à être victime du narcotrafic. Un crime d'intimidation selon le ministre de l'Intérieur. Amine Kessaci était en effet sous protection policière depuis plusieurs semaines. "Pourtant, qui ignorait que ma famille avait déjà payé un tribut de sang ? Comment ne pas savoir que ma famille pouvait être touchée ? Face à un tel ennemi, l'État doit prendre la mesure de ce qu'il se passe", appuie-t-il.
Le militant écologiste appelle à faire revenir les services publics dans les quartiers et à doter les enquêteurs et les forces de police de plus de moyens.