Bernard Hinault : «Je ne crois pas que Vingegaard sera performant»

Dans un livre anniversaire, près de cinquante ans après le début d’une carrière flamboyante, Bernard Hinault (69 ans) - appelé ici « Bernard H. » - raconte son histoire sous la plume de l’universitaire Jean Cléder (Hinault 1975-1986, Mareuil Éditions). Le romanesque chemine dans des tours de page où l’icône s’inscrit dans la mémoire collective. Toujours alerte sur un cyclisme contemporain redevenu passionnant, le quintuple vainqueur du Tour de France conjugue délicieusement, ici, temps passé et instant présent.

LE FIGARO. – Vous écrivez être d’une culture « terrienne » . Mais, quand vous étiez coureur, étiez-vous sensible à la beauté des paysages sur la route du Tour ?
Bernard HINAULT. – Bien sûr. Il y avait deux phases dans les courses. Une où il n’y avait pas d’action et où la moitié du cerveau regardait à droite, à gauche et forcément les paysages. Et l’autre moitié qui restait concentrée sur la course. Mais, en un dixième de seconde, j’étais en alerte pour revenir sur la course s’il…

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