Bercy examine une contre-proposition du groupe technologique français, en pleine restructuration financière.
Se donner encore du temps pour espérer trouver enfin un accord. L’État français et Atos ont décidé de prolonger leurs discussions autour du rachat des « activités sensibles » du groupe technologique, malgré le refus de l’offre présentée par Bercy le 30 septembre dernier. En pleine restructuration financière, Atos ne veut cependant pas en rester là et a envoyé une proposition alternative « afin de poursuivre les discussions relatives au périmètre visé », sans plus de précisions. Une balle aussitôt prise au bond par les services du nouveau locataire du ministère de l’Économie, Antoine Armand. « Le ministre demeure convaincu du bien-fondé de cette opération, a pris bonne note d’une nouvelle proposition formulée par Atos, et étudiera dans les prochains jours, en lien avec la société, de nouveaux schémas d’opérations d’acquisition de ces activités » indiquait lundi son cabinet.
En mars, alors que l’avenir d’Atos était très incertain et après des…