Au Royal Ballet de Londres, l’art de faire vivre les grandes histoires sur pointes

Envoyée spéciale à Londres

Obligé, à chacun de ses voyages officiels à Moscou, d’assister au Lac des cygnes du Bolchoï, l’écrivain diplomate Jean-François Deniau militait pour l’assèchement du Lac. Le Lac des cygnes est-il le marronnier du ballet? On pourrait le croire, en ces temps où les grandes compagnies n’ont plus guère les moyens de tourner et où, à moins qu’ils ne voyagent, les spectateurs sont obligés de voir toujours la même version servie par la compagnie nationale. Heureusement, le cinéma est là: du 24 au 28 avril, les balletomanes pourront découvrir sur les écrans la version du Lac des cygnes du Royal Ballet. Réécrite par un Liam Scarlett de 32 ans en 2018.

Le jeune chorégraphe, qui a mis fin à ses jours trois ans plus tard, est un pur produit du Royal Ballet. Il y a fait ses classes, y a dansé Ashton et MacMillan. Et sa version est passionnante. Parce qu’il ne bouscule rien, mais qu’en modifiant quelques détails, il donne un éclairage nouveau sur le Lac. Ce faisant, Liam Scarlett…

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