L’assurance-chômage, piste prioritaire de Gabriel Attal dans sa quête d’économies

«La rigueur.» Ce mot, tabou jusque-là, a réintégré ces derniers jours le vocabulaire du premier ministre. Lui qui, lorsqu’il était ministre délégué aux Comptes publics, ne consentait que du bout des lèvres à parler de «sérieux budgétaire», semble décidé à durcir le ton sur la situation des finances de l’État. Il faut dire que l’heure est grave. Les comptes sont en plein dérapage, avec un déficit qui flambe à 5,5 % du PIB en 2023. Et la pression des agences de notation, en attendant leur verdict du 26 avril, augmente. Moody’s a fait savoir mercredi dans un communiqué qu’elle doute de la capacité de la France à tenir son cap. «Nous gardons l’objectif de passer sous les 3 % de déficit en 2027», a malgré tout assuré le premier ministre, mercredi, invité au «20 Heures» de TF1.