Nicolas Conquer : "Donald Trump va continuer à délivrer pour les Américains et pour les États-Unis"
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Myriam Encaoua : Nicolas Conquer, cette affaire Epstein et les rebondissements autour de ce fichier que la Maison Blanche a décidé de ne pas publier font la une depuis quelques jours dans tous les médias américains. Et si c'était ça, finalement, le caillou dans la chaussure de Trump ? Est-ce qu'il n'a pas commis une erreur en refusant de publier cette liste ?
Nicolas Conquer : Est-ce que c'était une promesse de campagne ? Il a mentionné et dit qu'il fallait mettre au jour certaines affaires de ce siècle, sur lesquelles il y avait encore des zones d'opacité, notamment JFK et Martin Luther King. Il y a eu la volonté de déclassifier ces documents qui avaient été cachés du public, alors qu'il y a déjà plus de cinq millions de pages qui ont été libérées sur ces dossiers-là. En ce qui concerne Jeffrey Epstein, il y a une instruction qui est en cours. Il y a eu des révélations.
Myriam Encaoua : La base électorale de Donald Trump est très attachée à la question de Washington, des élites. Elle veut savoir ce qu'il s'est passé sur la question de la pédophilie, un scandale sexuel majeur. Est-ce qu'il peut se permettre de ne pas leur donner ce qu'ils attendent ? Est-ce qu'il n'est pas en train de prendre le risque de se couper de la base MAGA (Make America Great Again) ?
Nicolas Conquer : Il doit la vérité et la transparence. L'enjeu, ce n'est pas de faire des révélations, de transcrire ou d'exposer des victimes dans cette affaire, qui sont les premiers à protéger. Donc, il y aura des révélations qui seront faites, mais elles ne seront pas faites à travers des canulars comme le Wall Street Journal, qui vient publier une lettre vingt ans plus tard, que Donald Trump aurait tapée au moyen d'une machine à écrire. C'est clownesque et on en a vu d'autres, des bulles puantes dont on a débattu ici, qui étaient sans substance et que les démocrates ne sont pas du tout soucieux de la moralité de la chose. Ils cherchent uniquement à politiser une polémique qui ne prendra pas. Donald Trump, lui, va continuer à délivrer pour les Américains et pour les États-Unis.
Myriam Encaoua : Amy Porter, elle ne prendra pas cette polémique Epstein autour de cette liste ?
Amy Porter : Nicolas a la mémoire courte. C'était absolument une promesse de campagne. Donald Trump l'a répété et dit maintes fois. En plus, il a dit qu'il aurait l'administration la plus transparente de l'histoire. Encore une promesse non tenue, comme la promesse de mettre fin à toutes les guerres et de baisser les prix. Trois promesses non tenues. Cette notion que les démocrates sont derrière cela est risible. Vous me dites que si, pendant quatre ans, Joe Biden avait une information qui impliquerait Donald Trump dans cette affaire sordide, il ne l'aurait pas révélée ? Donald Trump a créé cette situation, il a promu auprès de sa base MAGA le fait qu'il allait tout dévoiler et maintenant il est pris au piège. Moi, je ne sais pas qui est dans les dossiers Epstein. Ce que je sais, c'est qu'il y a eu un procès et le témoignage de ces jeunes filles, pour certaines des enfants qui n'avaient que quatorze ans à l'époque des faits. Leur témoignage nomme des noms. Donc arrêtons de demander à sortir quoi que ce soit comme fichier et écoutons ces jeunes femmes qui ont témoigné.
Myriam Encaoua : Il y a ces rebondissements et cette polémique sur l'affaire Epstein et puis il y a les problèmes de santé. C'est une diversion pour détourner l'attention médiatique où il faut se dire : "Attention, le président ne va pas bien" ?
Nicolas Conquer : C'est une obligation constitutionnelle, et ça aussi, ça consiste en cette transparence qu'on doit avoir auprès du Congrès, mais également du peuple américain, que de montrer l'état de santé du président. Là, c'est bénin. On lui souhaite évidemment un prompt rétablissement, il a l'âge de ses années, il est très éprouvé, c'est quelqu'un qui voyage beaucoup, qui est très transparent auprès de la presse. Il a des points presse quotidiens. Il voyage, il fait des meetings, il parcourt le monde et c'est normal et c'est nécessaire, c'est une obligation qu'il publie en parallèle du reste. Les staffeurs de Joe Biden qui ont couvert son état de santé déclinant et qui est apparu au grand jour, eux, aujourd'hui, lorsqu'on les interroge, ils invoquent le cinquième amendement, c'est-à-dire qu'ils refusent de témoigner devant la justice. Là, ça montre qu'il y avait une profonde omerta.
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