L'espoir d'une trêve s'éloigne dans l'immédiat. Le mouvement palestinien Hamas a affirmé, mercredi 25 décembre, que de "nouvelles conditions" d'Israël avaient "repoussé la conclusion d'un accord" de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. "L'occupation [israélienne] a imposé de nouvelles conditions, concernant le retrait [des troupes israéliennes], le cessez-le-feu, les prisonniers et le retour des déplacés, ce qui a repoussé la conclusion d'un accord", a affirmé le Hamas dans un communiqué.
Peu après, en réponse, Israël a accusé le Hamas de "poser de nouveaux obstacles dans les négociations" sur les otages détenus dans la bande de Gaza depuis plus d'un an. "L'organisation terroriste Hamas ment une fois de plus, revenant en arrière sur des points qui avaient fait l'objet d'un accord, et continuant de poser de nouveaux obstacles dans les négociations", a répondu le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou. Pourtant, pas plus tard que lundi, le Premier ministre israélien avait lui-même évoqué "des avancées" pour un accord sur les otages détenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7-Octobre.
Malgré ces difficultés, les négociations se poursuivent après plus d'un an de guerre dans le territoire palestinien. Mais les déclarations prononcées mercredi tranchent avec l'optimisme affiché ces derniers jours par les deux camps. Parmi les principaux points de blocage figurent le caractère permanent ou non d'un cessez-le-feu et la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre. Ainsi, en dépit d'efforts diplomatiques intenses, aucune trêve n'a pu être conclue entre Israël et le Hamas depuis celle d'une semaine intervenue fin novembre 2023.