Emmanuel de Waresquiel, explorateur des mythes de la Révolution

Réservé aux abonnés
Le Serment du Jeu de paume, le 20 juin 1789, par Jacques-Louis David, 1791-1792 (Paris, musée Carnavalet). En peignant les rideaux soulevés par une bourrasque imaginaire, le peintre a insufflé à la scène un caractère mythique. Jacques-Louis David/PHOTO JOSSE/LA COLLECTION

CRITIQUE - Du serment du Jeu de paume à la prise de la Bastille, l’historien se penche sur les légendes fondatrices de la Révolution.

Cet article est extrait du Figaro Histoire «L’Amérique et le monde, de l’isolationnisme à la quête de l’hégémonie». Retrouvez dans ce numéro un dossier spécial sur la place et les enjeux d’une puissance qui ne cesse de se réinventer.

Couverture du magazine. Le Figaro Histoire

Il y a du moraliste en Emmanuel de Waresquiel. Un moraliste du Grand Siècle qui aurait vécu assez longtemps pour traverser les deux siècles suivants et la rupture fondamentale autour de laquelle ils s’articulent.

Pourtant, comme il l’explique lui-même, ce n’est pas en descendant le temps qu’il est arrivé à la Révolution, mais en le remontant: partie de la Restauration, son œuvre d’historien l’y a mené à rebours, comme on remonte aux causes pour comprendre les effets, à travers les figures successives de Talleyrand, Fouché, Marie-Antoinette, puis, l’année dernière, Mme du Barry. Qu’importe. C’est bien un moraliste qui emprunte l’épigraphe de son nouveau livre à un enfant des Lumières, le naturaliste Latapie: «Je ne m’instruis qu’en apprenant continuellement une…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous