« Avoir accès à des activités, c’est s’insérer » : la difficile reprise des « activités ludiques » en détention, un mois après la censure infligée à Gérald Darmanin

C’était il y a pile un mois. Le 19 mai dernier, le Conseil d’État désavouait Gérald Darmanin, qui avait annoncé son intention d’interdire toute activité « ludique » en prison. Motif invoqué : cette interdiction ne respecte pas le code pénitentiaire. Celui-ci prévoit en effet qu’une personne détenue doit « exercer au moins une activité proposée », relevant de domaines comme la formation professionnelle, l’enseignement, des animations culturelles, socio-culturelles ou sportives. Si le ministre peut « fixer les conditions » d’organisation, il ne peut pas « légalement exclure, par principe, que soient organisées des activités » sur la seule base de leur « caractère ludique », avait tranché la plus haute juridiction administrative.

Un atelier de bricolage rebaptisé « stage de recyclage »

Un mois après, quelles conséquences ont eu cette censure prononcée par le Conseil d’État ? Les « activités ludiques » en prison...