C’est un crime qui a rempli la France d'effroi et divisé la classe politique. Le 18 juin dernier, une enfant de 12 ans a été victime d’un viol antisémite à Courbevoie par trois garçons du même âge, dont deux ont été mis en examen et écroués pour viol et violences antisémites sur mineure. D’après l’avocate de la jeune fille, l’un de ses agresseurs, qu’elle connaissait, «n'a pas supporté l'idée qu'elle soit juive». «Quand il l'a appris, toute sa haine s'est déversée sur elle. Elle a été traitée de “sale juive” et lui a reproché d'être contre la Palestine et de soutenir Israël», détaillait-elle au Figaro .
Dès le lendemain de cette agression sordide, la classe politique en pleine campagne pour les élections législatives, s’interroge sur les causes de ce drame : «Il n’y a plus un seul endroit aujourd’hui en France où les Français sont à l’abri. Se diffuse et se développe dans notre pays depuis le 7 octobre un antisémitisme d’atmosphère qu’il faut combattre», réagit d’abord Jordan Bardella…