Six semaines après avoir essuyé une sévère tempête boursière, Paul Hudson, le directeur général de Sanofi, remonte sur le pont ce jeudi à New York pour convaincre les investisseurs. Le 27 octobre, ce fleuron français du CAC40 plongeait de 19% en Bourse, faisant s'envoler 25 milliards d'euros de capitalisation. La violente sanction de l'abandon par le groupe de son objectif d'atteindre une marge de 32% en 2025, justifié par une augmentation des investissements en R&D.
L'annonce de la scission de son pôle de santé grand public, qui regroupe ses médicaments sans ordonnance dont le célèbre Doliprane, n'avait pas suffi à calmer les maux de tête des investisseurs. Pis, le «nouveau chapitre» de la stratégie que le dirigeant britannique promettait d'écrire est resté inaudible. Depuis, le titre s'est à peine redressé, preuve de la défiance des marchés envers Sanofi.
«Nous devons attirer de nouveaux investisseurs»
«Les investisseurs que j'ai rencontrés depuis le 27 octobre nous ont donné un A pour la stratégie présentée ce jour-là, mais un C+ pour…