Pétrole, gaz, charbon: la dépendance aux énergies fossiles résiste à l’urgence climatique

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Un puits de pétrole en Utah (États-Unis). Avec 12.4 millions de barils par jour en 2023, le pays est devenu le premier producteur mondial d’hydrocarbures. Jon G. Fuller / VWPics/Universal Images Group via Getty Images

DÉCRYPTAGE - Alors que la demande monte toujours dans les pays émergents notamment, l’avenir des énergies fossiles sera âprement disputé à la COP28.

Dubaï accueille à partir de ce jeudi 30 novembre la COP28. La 28e conférence de l’ONU sur le climat rassemblera les délégations de 197 pays, incluant de nombreux dirigeants, d’Emmanuel Macron au premier ministre indien, Narendra Modi, en passant par le pape François ou le roi Charles III. La multiplication des chocs - températures records, incendies, tempêtes, cyclones… - rappelle l’urgence et plaide pour de nouvelles ambitions. Les négociations, un exercice par nature délicat, ne seront pas facilitées par le contexte de tensions géopolitiques.

Les engagements actuels mènent à seulement 2 % de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019. C’est loin des 43 % préconisés par les climatologues pour espérer rester sous la barre de 1,5 °C au-dessus de la température moyenne de l’ère préindustrielle, visé par l’Accord de Paris, un seuil au-delà duquel la machine climatique s’emballerait. Si les politiques actuelles se poursuivent, le monde s’engage sur la voie…

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