Vaccination, dépistage : les pharmaciens proposent de plus en plus de services, mais voient leur modèle économique fragilisé
Le pharmacien qui ne fait que délivrer des médicaments campé derrière son comptoir se fait de plus en plus rare. Pendant la pandémie de Covid, les clients se sont habitués à se tourner vers leur pharmacien pour se faire tester et vacciner. Les services de santé proposés dans les officines depuis lors n’ont cessé de s’élargir.
Outre le Covid et la grippe, les pharmaciens vaccinent désormais contre une douzaine de maladies, comme l’hépatite A et B, la coqueluche, le tétanos ou les infections invasives à pneumocoque. Depuis un peu plus d’un an, il n’est même plus besoin de passer par la case médecin : les pharmaciens prescrivent eux-mêmes ces vaccins à leurs clients, avant de les injecter.
Et leur rôle ne se limite pas à la vaccination. Dépistage de l’angine, des infections urinaires ou du cancer colorectal, entretien d’accompagnement des femmes enceintes… Les officines, qui ont joué un rôle moteur dans cette évolution, s’imposent comme un maillon essentiel du système de santé. « Le métier…