Comment la seconde main en ligne a changé nos vies

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« C'est presque un deuxième boulot, raconte Marion. J'y passe un temps certain, mais j'avoue que jouer à la marchande depuis mon canapé me plaît.» François Bouchon/Le Figaro

Le nouveau passe-temps à la mode ? Trier sa penderie et vendre sur les plateformes de seconde main vêtements, sacs et bijoux superflus. Système D, circularité ou indice de précarité, le phénomène ne connaît pas la crise. Décryptage.

Ce week-end, Marion n'a pas chômé : une fois les enfants exilés dans leur chambre, elle a transformé le salon de son appartement haussmannien en studio photo amateur. Après avoir trié son dressing, fouillé les placards de la famille et fait les fonds de tiroirs, la quadragénaire a « shooté » à la lumière naturelle, sur la table à manger, sur le parquet ou pendu à un cintre, tout ce qu'elle ne portait plus ou dont elle n'avait plus envie. D'abord, opération Vinted : plus les photos sont « attrayantes », plus elle a de chances de vendre vite et bien ses articles, d'après le site. Les images en boîte, elle s'est attachée à décrire au mieux ses trésors et à fixer le juste prix - étape cruciale qui nécessite de rechercher celui du neuf (si le produit n'est pas trop ancien) et sa valeur sur le marché de la seconde main.

Dans sa sélection, outre les crop tops Zara et les sweats Bershka de son adolescente qui semble avoir pris 10 cm en deux mois, elle a misé entre autres sur la paire…

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