Le spectre d’une réforme de la fiscalité planait dès le lendemain de la nomination de Michel Barnier à Matignon. « Je ne m’interdis pas une plus grande justice fiscale, les Français ont envie et besoin de justice », glissait alors le fraîchement nommé premier ministre lors d’une interview sur TF1, sans préciser les contours d’un tel chantier.
Avec des comptes publics dégradés et l’approche du vote du budget 2025, la recherche d’économies et de recettes supplémentaires se fait plus pressante. Aussi, selon plusieurs interlocuteurs, Michel Barnier envisagerait des hausses d’impôts. Tandis que certains évoquent une augmentation de l’impôt sur les sociétés, d’autres citent une contribution accrue des plus aisés. Des « pures spéculations » selon l’entourage du premier ministre, qui précise qu’« aucune option n’est aujourd’hui arrêtée ».
Rupture avec ses engagements passés
Des rumeurs que le chef du gouvernement n’a pas éclaircies ce mercredi. Tout en dépeignant une situation…