Stagnation des salaires: pourquoi les propositions des partis pour les législatives sont jugées peu efficaces

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Au 1er janvier 2023, 17,3 % des travailleurs du privé étaient payés au smic. ANDREW BURSTEIN - stock.adobe.com

Face à la «smicardisation» de la société française, chaque camp avance ses solutions. Aucune ne fait l’unanimité parmi les économistes.

Une fois encore, l’enjeu des salaires s’impose comme le thème majeur de la nouvelle campagne législative. Ces derniers jours, les trois blocs en lice ont commencé à présenter leurs mesures phares censées redonner des marges financières aux Français. Leader de la campagne centriste, Gabriel Attal, qui depuis des mois dénonce une « smicardisation » de la société, a ainsi promis le triplement et l’élargissement de la prime de partage de la valeur, renommée pour l’occasion « prime de pouvoir d’achat ». Jordan Bardella, qui pourrait être nommé premier ministre en cas de victoire du RN, veut quant à lui voir « les entreprises augmenter les salaires de 10 % en échange d’une exonération de charges ». Enfin, le rassemblement des gauches a promis qu’il indexerait les salaires sur les prix et ferait passer le smic de 1400 à 1600 euros net par mois.

Le sujet est porteur, alors que la France connaît depuis trois ans un tassement historique des salaires. Sous l’effet de l’inflation, le smic a progressé…

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