Une fois encore, l’enjeu des salaires s’impose comme le thème majeur de la nouvelle campagne législative. Ces derniers jours, les trois blocs en lice ont commencé à présenter leurs mesures phares censées redonner des marges financières aux Français. Leader de la campagne centriste, Gabriel Attal, qui depuis des mois dénonce une « smicardisation » de la société, a ainsi promis le triplement et l’élargissement de la prime de partage de la valeur, renommée pour l’occasion « prime de pouvoir d’achat ». Jordan Bardella, qui pourrait être nommé premier ministre en cas de victoire du RN, veut quant à lui voir « les entreprises augmenter les salaires de 10 % en échange d’une exonération de charges ». Enfin, le rassemblement des gauches a promis qu’il indexerait les salaires sur les prix et ferait passer le smic de 1400 à 1600 euros net par mois.
Le sujet est porteur, alors que la France connaît depuis trois ans un tassement historique des salaires. Sous l’effet de l’inflation, le smic a progressé…