Au Venezuela, Nicolas Maduro lance une nouvelle purge pour garder le pouvoir

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Nicolas Maduro le 23 janvier 2024 à Caracas. LEONARDO FERNANDEZ VILORIA/REUTERS

RÉCIT - De nombreux hauts gradés ont été limogés et accusés, à l’instar de dizaines de défenseurs des droits de l’homme, de conspiration «criminelle et terroriste».

La scène se déroule dans la cour d’honneur de l’Académie militaire vénézuélienne, à Caracas le 25 janvier 2024, en présence du ministre de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, et de plusieurs membres du haut commandement. Trente-trois militaires sont dégradés, dont un général de division, deux colonels, six lieutenants-colonels et plusieurs capitaines. Ils sont accusés de conspiration «criminelle et terroriste», et d’avoir agi «contre les autorités constitutionnelles». Il leur est reproché, ni plus ni moins, d’avoir voulu assassiner le président, Nicolas Maduro. Ce dernier a déclaré que les accords, déjà fragiles, signés avec l’opposition prévoyant l’organisation d’une élection présidentielle en 2024, étaient «blessés à morts». Le régime chaviste a également annoncé l’arrestation de plusieurs dizaines de civils engagés dans la défense des droits de l’homme, qualifiés de «criminels et terroristes». Ce dernier rebondissement dans la vie politique vénézuélienne montre à quel point le régime…

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