Municipales à Marseille : le LFI Sébastien Delogu confirme réfléchir à une candidature

Municipales à Marseille : le LFI Sébastien Delogu confirme réfléchir à une candidature

Sébastien Delogu est député des quartiers nord de Marseille. MIGUEL MEDINA / AFP

Dans une interview accordée à La Provence, Sébastien Delogu explique songer à briguer un mandat de maire de Marseille, avec LFI en tête de proue de l’union de la gauche, malgré des critiques acerbes envers le PS et la maire adjointe Samia Ghali.

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Sébastien Delogu avance un peu plus ses pions. Dans une interview accordée lundi matin à La Provence , le député LFI des quartiers nord de Marseille confirme réfléchir à une candidature pour les prochaines municipales de 2026. Dans la perspective d’une union de la gauche, l’élu pose LFI en tête de proue, là où, jusqu’ici, les Insoumis n’étaient pas partie prenante de la coalition de la gauche menée par le maire Benoît Payan.

«LFI est arrivée en tête de la gauche aux dernières élections et a la responsabilité de mener l’union de la gauche à Marseille, affirme Sébastien Delogu. Dès qu’un programme politique sera mis sur la table, il y aura une liste LFI. À ce moment-là, on verra qui veut s’y projeter.»

Sébastien Delogu ne masque cependant pas son hostilité envers la maire adjointe de Marseille Samia Ghali, ou encore le Parti socialiste qui, selon lui, «fait l’erreur d’endosser l’historique des clans Guérini et Gaudin , avec les mêmes stratégies de clientélisme et de corruption.»

Délibéré vendredi

Interrogé sur la mise en œuvre du plan Marseille en grand, Sébastien Delogu se montre là aussi très critique. «La présidente de la Métropole et le maire de Marseille font très mal leur travail», tacle encore le député dans les colonnes du quotidien régional.

Cette prise de parole intervient à quelques jours d’un délibéré décisif pour Sébastien Delogu. Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Marseille rendra sa décision sur les soupçons de violences qui pèsent sur le député. Le parlementaire est accusé d’avoir donné des coups de pied à un principal et à la CPE d’un lycée en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites. Le procureur de la République de Marseille avait requis à son encontre six mois de prison avec sursis et une amende de 1000 euros.